Souvent l’onde d’hier tout doucement s’immisce -Un baume une caresse- un passé révolu Où tout était candide où tout sans artifice Créait des souvenirs aux accents d’absolu…
Toujours partout la mer un beau jour se retire Sur la plage elle laisse ici là des objets A l’allure insipide où nul ne peut y lire Non nul ne peut saisir leurs parcours leurs trajets…
Flacon d’ambre solaire écho d’un corps de Femme Gentil jouet HS écho d’un jeune Enfant L’onirique placide imagine amalgame Car il aime construire est-ce un égarement…
Nos jours ne sont qu’un lierre enserrant tout notre âge Tout l’affectif y tresse un sillage privé Qui demeure sans ride il est un arrimage Qui nous aide à vieillir qui sait se raviver…
Le temps les fera taire et sans l’ombre d’un doute Victime de l’Hadès qui tous nous fauchera Le futur apatride et bien qui donc l’écoute Hier ne peut offrir que sa diaspora…