Puisqu’au bout de la mer c’est le ciel qui commence Sûr qu’au bout de demain le rêve devient vrai Tout ému l’horizon fredonne une romance Alors le spleen du temps troublé se fait discret Car l’heure est à l’osmose étouffant la démence…
Dans un indistinct cri le poème perdu Que tu ne liras pas comme une page blanche Peint d’encre sympathique à l’amour éperdu Pleure dans l’infini dans la brise il s’épanche Et devant ton sourire il reste confondu…
La démence est douleur la douleur est l’absence Mais demain tu viendras demain tu me liras La Muse la plus belle ignorant la décence Me donnera les mots qui m’ouvriront tes bras Pour que sous le soleil le bonheur nous encense…
Puisqu’au bout de la mer C’est le ciel qui commence Refleurit le désert Dans un pleur d’innocence Qui chasse les hier…