Le souvenir se meurt le vent son épitaphe Toujours énigmatique appose son paraphe Le passé disparaît il l’emmène avec lui Il va se diluer dans le creux de la nuit…
L’orgueil l’esprit hautain comme l’esprit modeste Se fondent à jamais dans la noirceur du temps Son froid silence efface avec quelques années Les détestations et les amours bien nées Les rêves défleuris les espoirs haletants -Tout comme son contraire ont le futur funeste-…
Le souvenir sans heurt dans l’horizon s’éteint Pour finir anonyme -universel butin- Dans une onde le vent quelquefois le rappelle -Timide porte-voix chétif écho bien frêle-...
Nota : ce poème a été publié dans le n° 128 (juillet 2024) de la revue 'le Journal à Sajat'.