L’origine du monde incontestablement Interpelle sans cesse autant qu’elle fascine Dans le cœur dans l’esprit le trouble s’enracine Elle nous questionne interminablement…
L’orthodoxie alors parfois même âprement Impose son regard au sein d’une doctrine Qui se montre d’ailleurs n’être qu’une vitrine Dans l’arrière-boutique un autre œil la dément…
L’originalité n’est pas ici de mise La règle qui contraint doit être bien apprise Malgré tout l’imprévu se plaît à s’imposer
Lors le beau mécanisme avec ses grains de sable Est là tel un benêt dans un doute impensable Hier et son certain devront-ils exploser ?
Ce poème à trois grilles de lecture : - Lecture A : au premier degré avec une compréhension. - Lecture B : toujours au premier degré avec une compréhension inverse de la précédente. - Lecture C : au 2° degré (rien avoir avec les deux précédentes).
Lecture A et B donc au premier degré : origine de l'univers. Les certitudes de ceux qui pensent qu’il y a un Créateur et celles de ceux qui pensent qu’il n’y en a pas. Les deux pouvant être ébranlées par tel ou tel argumentaire de "l'autre camp".
Lecture C : Le tableau de Courbet nommé au tout début du premier vers. Et au-delà de celui-ci se trouve la morale sexuelle qui est souvent mise à mal par la nature humaine, par la concupiscence.