Madame je vous devine toute en fragilité Sans maquillage comme si en Vous vous aviez froid J’aimerais que vous jetiez au loin vos vilaines idées Et s’il vous plait fuyez et oubliez ce désarroi…
Aussi laissez-moi devenir le peignoir de votre âme Je me montrerai attentionné doux et personnel A disposition faisant taire un instant votre drame Et sans aucun rire devant une larme en rimmel…
Je revêtirai votre nudité tout en respect Et vous apprécierez ma douceur sur vos frêles épaules Vous habillant sans indécence ni geste suspect Je serai là tout en sincérité sans jeu de rôle…
Lors de l’outrage de vos redoutables sueurs froides Vous rechercherez ma chaleur cocon sur votre peau Et tout également dans vos impressions de noyades Et l’agression de vos sentiments en imbroglio…
De forme ample je ne gênerai pas vos mouvements Antistatique je ne causerai pas de friction Et s’il le faut vous pourrez m’exiler discrètement Je ne chercherai pas à retenir votre attention…
En réserve dans la penderie dormant l’œil ouvert Si la solitude et l’ennui sont cause de fraîcheur Si vous subissez vos angoisses tel un lourd calvaire Le peignoir sera toujours là pour des rêves meilleurs…
