Pour chasser notre angoisse il faut quelques bougies Qui consomment le temps -pleurent leurs lumignons- Qui dansent dans la nuit -fragiles fanions- Fragiles trompe-l’œil songes en effigies…
Dansant sur la banquise elles bernent le froid Ainsi que l’horizon de l’infini polaire Du silence absolu plus que protocolaire Vertige glacial autoritaire roi…
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Nous allons pas à pas dans une vaine marche Dans notre solitude aux relents hivernaux Sur la route du doute aux relents infernaux Le panneau de l’impasse est comme un patriarche…
Mais qu’importe le mur nous devons avancer Qu’importe le verglas vive les sports de glisse Nous entrevoyons tous l’ultime préjudice Danse colin-maillard au rythme cadencé…