Ma poésie est une larme Un cri chétif un petit pleur Petit écho de faible ampleur Face au malheur qui nous désarme Qui n’est toujours qu’un harceleur…
Elle aimerait loin de la haine Etre une pause être un répit Chantant le beau blessé tapi Mais qui sourit malgré sa peine Lorsque l’espoir semble assoupi…
Elle voudrait être ce baume Dont l’encre dit ‘Je vous comprends’ Loin des cœurs froids indifférents Intolérants de ce royaume Loin des tombeaux déshonorants…
Mais sa plume est bien trop légère Le vent du mal est bien trop fort Le soleil meurt sans réconfort La Paix qui dort en étrangère Perd le combat sans trop d’effort…
Mais elle écrit qu’elle vous aime L’Humanité n’est qu’un bateau Et si la mer n’est qu’un veto C’est le ton haut qu’elle parsème Ses mots d’amour allegretto…