Dans le silence absolu d’une froideur galactique, Le petit-poucet, perdu dans le vide de l’amour, Suit les cailloux blancs du souvenir, remontant le temps… Pauses arrêts sur images où il traine nonchalamment, Idéalisant l’essentiel et floutant les pourtours, Dans la conception d’une iconographie prolifique…
Dans sa chute -rupture d’un équilibre fragile- Le funambule seul sur le filet des souvenirs Revoit ses pas avec dans les bras l’Autre en balancier… Fusion, ivresse émotionnelle un instant partagée… Mais dans un monde éphémère où tout se doit de finir, La passion se brise comme une statue en argile…
Dans cette consommation légitime de l’absence, Le souvenir s’habille d’une étrange résonance Pour devenir en filigrane comme une présence…