Là ce que je suis (ce que je crois être Face à de nombreux miroirs déformants Qui sont tous l’écho de mes errements Et dont je serais l’esclave et le maître...)
Là ce que tu vois (ce que tu crois voir L’ombre de moi-même et de mes facettes Soleils biens vivants soleils obsolètes Le contraste a-t-il le sens du devoir…)
Là ma liberté dans le libre arbitre Arbitre de quoi liberté de qui Une certitude est-elle un acquit Et le doute a-t-il besoin d’un sous-titre…
Là ce que je vois (ce que je veux voir L’image de Toi l’image d’un rêve Une quintessence ultime relève Mais l’amour n’est-il qu’un faire-valoir…)
Là ta liberté loin des amours mortes Dans notre creuset son noble dessein Dans son devenir où demain se ceint D’une toge aimante ouvrant bien des portes…
Là dans un désir (toujours sublimé) D’un autre futur nos égos s’enlacent Rêvant d’un toujours dans un beau palace Qu’au grand jamais rien ne viendra brimer…
Là dans ton substrat (ce que tu crois être) Comment nous vois-tu comme un beau fleuron Est-ce une chimère encore un affront Ou l’aube d’un Jour que l’on peut connaître…