Au sein d’un grand écart où se trouve l’Humain Qui pourrait le savoir a-t-il un fond commun N’est-il que le reflet d’une quelconque époque Naviguant sur le temps sans être un monocoque…
Son bateau vogue ici sous des vents assassins Des courants de soucis violents et malsains Viennent le façonner l’obliger le contraindre Parfois même la haine essaye de l’étreindre…
Son bateau vogue après sous un ciel apaisé Le rhum a des attraits il sait en abuser Il cherche à s’étourdir dans une folle ivresse Il désire oublier cet hier qui l’oppresse…
Et puis tout recommence et puis tout se finit Là de l’insouciance au clin d’œil impuni Avant qu’une rigueur vite à nouveau surgisse Avant qu’un sombre joug rapidement jaillisse…
Dans ce grand cinéma pauvre est l’Humanité Allant dans un amas qui fait sa vérité Aussi ne jugeons pas car si les vieux rabâchent Vite nous le ferons avec ou sans panache…
Dans ce grand melting-pot ils ont fait nous faisons Chronos est un despote aimant nos déraisons Aussi ne jugeons pas l’Humain va tourbillonne Au sein d’un grand écart qui souvent le bâillonne…