Lorsque nous contemplons une belle photo -Et prenons par exemple un soleil qui rougeoie- Le temps sait s’arrêter d’un trouble en concerto Qui dans l’instant nous offre une paisible joie…
Mais nous ne voyons pas notre interprétatif Qui toujours est zélé qui toujours nous dirige Qui s’impose d’un filtre au jugement hâtif Et quand on le perçoit nous avons le vertige…
Car dans le cas présent ce soleil admiré Est peut-être celui d’un soir ou d’une aurore L’émoi qui dans une onde aime nous enivrer Nait de notre regard pour une métaphore…
Echo d’un temps serein silencieux désert ? Echo d’un temps léger station balnéaire ? Echos du subjectif trompant dans un geyser ? Echos venant nourrir tout notre imaginaire…
Notre vie est ainsi Dans une facétie Son soleil obscurci Cherche sa prophétie…