Seul l’illusoire est de granit Seul le fantasme est au zénith
Les sentiments tel un liquide Entre nos doigts vite s’en vont S’évaporent vite détalent Demain n’est pas compréhensif Le rêve est cool le temps s’écoule En générant comme une houle Chère à Chronos cet abrasif Qui les combat -lutte fatale- Le futur n’est que trahison Dans un clin d’œil que trop perfide…
Seul l’illusoire est toujours là Seul le fantasme est en gala
Car le réel constamment souffre L’avenir en machine-outil L’avenir en presse hydraulique S’active afin de l’usiner De l’éroder le buriner Pour un après pas idyllique Tout bel affect meurt englouti Son vaste ciel devient un gouffre...