Dans cette survivance on demeure en attente L’apathie est de mise et malheur au perdant Notre compassion n’est que bien peu battante Pour l’inconnu qui meurt qui montre un zèle ardent…
Dans cette survivance où la vie est menue Tout le chaud du soleil est toujours bienvenu Afin qu’il passe à l’aise ouvrons une avenue Qu’il soit apprécié d’un plaisir continu…
Dans cette survivance à la peine égoïste La misère du monde est notre quotidien Alors nous avons tous le regard fataliste Seul le deuil brûle un cierge à son ange gardien…
Dans cette survivance en attendant notre heure Qui souvent se recueille en voyant le bonheur Agréable il scintille au sein du temps qui pleure Il sait nous caresser de sa douce fraîcheur…
Dans cette survivance on tremble pour ses proches Paradoxalement nous pensons que jamais La mort ne surviendra dans un chant de reproches Si le temps semble long c’est entre guillemets…
Dans cette survivance il est une harmonie Qui veut rassasier notre cœur démuni C’est un bouquet de fleurs c’est une symphonie Et tout le déplaisant s’en retrouve assaini…
Dans cette survivance où va notre espérance Nous allons tous bercé par un rêve immortel Pourtant pour tous un jour mourra notre assurance Le rouge le plus vif demain sera pastel…
Dans cette survivance il nous faudra partir Sachons aimer la vie et voyons son sourire L’amour sait se trouver sachons nous y blottir Son livre ouvert est là comment ne pas l’écrire…