Sur les murs décrépis de mes certitudes De vieilles affiches défraichies battent au vent Vantant des demains de soleil sans brûlure Bons comme du bon pain chaud et croustillant,
Mais Chronos m’a lézardé sans mansuétude Délavées les couleurs parti le clinquant Je souris pour étouffer mes moisissures Et devant le miroir je suis vacillant…
Sur l’arbuste gelé de mes espérances Que de boutons figés sur des branches mortes Ombres dans le froid d’un hier prometteur Chantant un fier et beau credo scintillant,
Mais Ares sans répit avec insistances Était là tapis sapant mes places fortes Voulant transformer en gris-gris sans valeur Des trésors se disant plus fort que le temps…
Comme si les années shuntaient les passions Qui deviennent des images de trophées Échappant aux placards pour être exhibées Quand l’espoir ébranle la résignation…