Est-ce d’avoir trop vu que le regard se ferme Dans un trop plein de jours prémices de la nuit Comme si notre esprit et tout ce qu’il renferme Devait démissionner et partir sans un bruit Pour une obscurité ressemblant à un terme…
Et tous les autres sens ont-ils été brûlés Dans un trop plein de jours où la vie est parjure Comme si le bonheur aux dons acidulés N’était qu’illusion une vaine parure Avant le dénuement des espoirs envolés…
La saveur de l’amour par qui la vie est belle Ignore les saisons c’est un besoin vital Comme si pour toujours d’un cri fragile et frêle Le pur effarouché devant la fin du bal Fuyait son devenir d’une peur naturelle…
Notre arrière boutique aux rêves invendus Ignore les saisons y dansent nos fantômes Comme si pour toujours nos hier suspendus Venaient ressusciter nos anciens royaumes Brouillant notre regard… Mirages éperdus…