La fracture du deuil c’est boiter toujours seul Et même en plein été le cœur bat dans la cendre C’est le gris de novembre qui prégnant vient nous prendre Notre finalité nous offre son linceul…
Le temps n’efface rien mais par contre il écrête Le chagrin s’enracine il devient plus sournois Surgissant brusquement se révélant narquois Il nous prend par la main pour nous conter fleurette…
La source de nos pleurs jamais ne se tarit Néanmoins son débit quelque peu se régule Dans le flot de nos jours elle est une virgule La pudeur le privé deviennent son abri…
Un peu comme un sursis nous voyons l’existence En discernant le joug de la mortalité En regardant le ciel et son éternité En lui demandant juste un peu de sa clémence…