La ville et ses ghettos ne sont pas violence La guerre et ses méfaits ne sont pas violence Ni l’inquisition ni même les fatwas Pas non plus le Croissant et pas non plus la Croix…
La politique -idem- non n’est pas violence Le poids du fric -idem- non n’est pas violence Pas non plus les goulags et pas non plus les camps Bien que du pire tous demeurent éloquents…
C’est l’homme le souci qui fait la violence C’est l’homme et c’est lui seul qui fait la violence -Cette hydre multiforme ivre de grands discours Fait rage un peu partout fait rage pour toujours-…
C’est lui le criminel qui loin de l’indolence Sait n’être qu’agressif avide d’insolence Ne serait-il qu’un bug sans cesse alimenté Et qui donc dans l’horreur brille expérimenté ?
(1) Poème écrit dans l’onde du titre de Manu Chao ‘Politik kills’ (il ne le contredit qu’en apparences).
Nota : ce poème n’est pas une thèse universitaire. Il n’est qu’un tout petit poème qui surfe sur une chanson. Son objectif (en creux) ? Souligner le travers humain qui consiste à se dédouaner bien vite en disant « Ce n’est pas moi c’est l’autre qui est coupable» alors que le problème est universel puisque c’est l’homme.