Parlez-moi de Vous de vos grands yeux tristes De ce léger pleur joli prisme bleu De ce léger trouble est-il un aveu Qu’ils seraient un peu disons défaitistes…
Parlez-moi de Vous de tous vos espoirs Sont-ils devenus comme une fissure Sont-ils devenus comme une blessure Se réfléchissant dans tous les miroirs…
Parlez-moi de Vous si mélancolique La vie aime aussi s’habiller d’amer La vie aime aussi dans un courant d’air Chasser brusquement tout le bucolique…
Plutôt taisez-Vous car déjà demain Survient pour sécher ces méchantes larmes Survient pour prêcher -déployant ses charmes- Un futur rieur hymne au blanc jasmin…
Parlez-moi de nous désirable esquisse Car il faut savoir sans être berné Car il faut savoir enfin discerner La voix qui pourra combler tout abysse…
Parlez-moi de nous laissez-Vous porter Par ce gentil souffle où l’amour nous frôle Par ce gentil souffle -aucun jeu de rôle- Où tout est douceur et belle clarté…
Parlez-moi de Vous de vos yeux qui brillent De ce léger pleur joli prisme bleu De ce léger trouble est-il un aveu Que dès maintenant le présent pétille…