Au grand bal des moutons choisit-on son enclos La résignation -pleur d’un violoncelle- Prend l’être en son berceau clichés venant par flots Et le destin figé se trouve mis en selle S’amusant des humains vulgaires bibelots…
Le genre est un enclos -gloire du phallocrate- Gardé d’un mirador où serait le divin Terrible barbelé tampon de bureaucrate La raison projetée dans le fond d’un ravin S’interroge sans fin sur la mémoire ingrate…
Au sujet des enclos que dire de l’argent Redoutable prison qui cloisonne le monde Qui beaucoup trop souvent bâillonne le talent Quand par malheur il manque alors que s’il abonde Parfois même le terne administre en régent…
La vie est un enclos la mort en est un autre Notre esprit condamné cherche la liberté Il va prêtant l’oreille à tel ou tel apôtre Le soleil sait mourir dans le jour déserté Et dans le désespoir l’espérance se vautre…