Un homme de plus un homme de moins Ce n’est qu’un détail noyé dans la masse Les siècles toujours en sont les témoins Dans l’anonymat le souvenir passe…
Mais l’enfant qui naît le père qui meurt Tout cela n’est pas un acte mineur Pourquoi voir l’Humain comme un uniforme Qui de l’un à l’autre habille une norme Pourtant c’est ainsi -ce n’est pas nouveau- Que sans cesse il va -ce destin prévaut- Le temps le dissout sans l’ombre d’un doute Dans l’éternité qu’est cette déroute...
Un homme au final de moins ou de plus Aux yeux de Chronos c’est sans importance Tous nos grands discours ne sont qu’un laïus Ecrits sous le vent de l’indifférence…