Quand le tsunami d’un émoi vorace Ebranle l’esprit tout comme le cœur Pour venir frapper cette carapace Que l’homme se donne -écran de froideur- Alors disparait cet air protecteur Fragile air hautain fragile cuirasse…
Cours d’eau souterrain comparable au Styx Qui parfois surgit d’un geyser de larmes Nuit profonde et noire où manœuvre Nyx L’angoisse la peur brandissent les armes La tête frémit par bien des vacarmes L’égo sera-t-il qu’un bien vain phénix…
Mais en attendant l’aurore débarque Surprenant matin tout doit repartir Tout doit s’oublier dans le jour monarque Il faut constamment sourire et mentir Que faire que dire où donc se blottir Surtout que jamais rien ne se remarque…
Puis revient la nuit Le noir dégouline Le sommeil s’enfuit Qui donc nous câline Quoi donc se décline Où cela conduit…