L’illusion du vrai -qui ne sonne pas faux- Sait tous nous éblouir d’un mirage splendide Fait constamment de nous d’inconscients vassaux Car elle a la couleur d’invisibles barreaux Toujours sous le soleil c’est un regard candide Qui par hasard un jour découvre le sordide…
Tout l’esprit du moment sait nous manipuler Pour ne pas nous montrer son côté ridicule Cet aspect qu’actuel qu’il sait dissimuler Aimerait nous contraindre à venir l’aduler Afin que nous soyons qu’un simple matricule Son endoctrinement constamment nous macule…
En regardant hier dans le rétroviseur Bien des convictions remplissent les poubelles L’air du temps n’est-il donc qu’un simple hypnotiseur Qu’un simple profiteur qu’un vulgaire abuseur Fait que de cabanons de fausses citadelles Qui masquent leurs laideurs qui se prétendent belles…
En ayant du recul par un détachement Ne pas tout rejeter comme ne pas tout prendre Essayer de marcher sans asservissement Néanmoins sans exclure un bel attachement Mais en étant prudent sans vouloir trop attendre Le pauvre funambule a peur de se méprendre…