Résigné l’être vogue Le soleil lui sourit En sombre démagogue Car son discours nourri Prépare l’épilogue -Doucement il mûrit-
Le courant redouble Le flot reste trouble
Ses reflets noir et blanc Sont parfois d’un gris terne Sans aucun faux-semblant L’horizon s’y prosterne -Vide en arrière-plan-
Les rives contrastent Tout y semble faste D’éclatantes couleurs Scintillent resplendissent En baisers cajoleurs Dénués d’avarice Occultant les malheurs
Jolis paysages Paisibles rivages
Sur la berge un Enfant Respire l’innocence Gracile comme un faon Sous le ciel qui l’encense Il va vit s’esclaffant…
Rives de poèmes Fleuve d’anathèmes
Un hier en varech Dessine l’estuaire Souffle un vent vif et sec Nullement somptuaire Demain doit faire avec Déjà crépusculaire…