Dans un bestiaire Tout imaginaire L’enfant va grandit Rien ne le dédit…
Un loup dans la chambre Son esprit se cambre Il n’est pas dompteur Il tremble de peur…
Puis les années passent La crainte est vivace C’est différemment Mais violemment
Que d’autres chimères Nullement précaires Le laissent transi Tremblant tout saisi…
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Toujours le commande Une propagande Qui sert un pouvoir Il est son miroir…
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Par des anathèmes De nombreux systèmes Répandent l’effroi Méprisant le Droit…
Ainsi va l’Histoire Tout son territoire Sans aucun quorum N’est qu’un grand pogrom…
Nota : ‘Pogrom’ au sens élargi désignant « aussi, de façon générale, des violences et des émeutes sanglantes dirigées par une partie de la population contre des minorités ethniques, religieuses ou d'origine différente de cette population » (Wikipédia). La société occidentale, notre civilisation, ayant écrêté les excès de l’intolérance (plus de bûchers), je m’autorise à y inclure les lynchages médiatiques.