Le soleil dans sa pluie inonde les contraires La vie est un yoyo mais dans le doigt de qui Nos rires et nos pleurs ne sont que temporaires L’infini se rétracte et devient rikiki…
L’étoile du hasard trace l’itinéraire Et sur un tapis vert nous place quelque part Mais au bout l’entonnoir est pour tous funéraire Ici l’éternité n’existe que dans l’Art…
Nous devons tous souffrir de bien des arbitraires Mais notre cœur ému désire s’attendrir Il aime voir vibrer l’onde où l’on est tous frères Mais trop souvent nos cieux sont là pour s’assombrir…
L’Humanité serait quelque peu bipolaire La lumière et le noir dessinent son portrait Le doute ainsi présent n’est pas pour lui déplaire L’affable quant à lui se montre bien distrait…
Je souhaite avancer d’une marche légère Sans aucun sentiment d’être comme engoncé Dans un monde où la Paix n’est pas une étrangère Mais ce balbutiement comment donc l’énoncer…
Bien sûr que constamment l’homme court l’homme espère Dans sa course il promet -négligeons quand il ment- Pourtant plus que souvent comme faisant la paire Les pièges les faux pas viennent conjointement…
L’espoir est-il construit d’épais murs tout en verre Que l’on ne peut briser son désirable fruit Demeurant qu’une quête au sein d’un vrai calvaire Qu’un désir de silence au milieu d’un grand bruit…
Alors reste l’alcool en puissant somnifère Il sait faire dormir juste en dessous du sol Les choses sont ainsi mais que pourrais-je y faire Le clair est-il caché relève-t-il le col…
Dans la fuite en avant d’un grand cri libertaire L’ordre de la révolte essaime sous le vent Narcisse vient briser la crainte identitaire La haine et le courroux règnent dorénavant…
La lune en son zénith blanchit nos cimetières Tous les modes d’emplois sur le bonheur en kit Savent délimiter de cruelles frontières Il faudrait au final en dresser un audit…
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Dans cet inachevé la saveur est amère Il reste à conjuguer le beau verbe rêver La mort sait se montrer notre authentique mère Nous sommes son fœtus quelque temps conservé…