Le souffle de la mort de sa froide blancheur Constamment nous surveille à jamais nous survole Il est là dans notre ombre en ultime boussole En solennel prophète et pas en vain prêcheur…
Le blé sait par nature attendre le faucheur De même nos instants livrés aux mains d’Eole Avec nos souvenirs sans aucune auréole Devront tous s’éloigner d’un beau ‘Toujours’ tricheur…
Mon aimable compagne alors ma douce amie Avant ce point final avant cette infamie Gardons-nous de mentir aimons-nous simplement
Sans ces grands mots de paille au destin si funeste Voyons juste ce jour en ayant l’œil modeste Mais en priant demain cela tout humblement…