Loin de ce masque de jour Au sourire formaliste Qui n’est que trop dualiste La nuit dresse le contour D’un plaisant rêve d’amour Mais n’est-il qu’idéaliste...
Et faudrait-il saborder Ce vulnérable édifice Bâti sur de l’artifice -Violon désaccordé- Que le temps vient lézarder Par un sournois maléfice…
Pour accrocher à ton bras Ce qui reste de ma vie L’évidence me convie Perçois-tu mon embarras Au milieu de ce fatras L’espérance est asservie…
Je t’habille de douceur -Hardiesse maladroite- Ma tendresse te convoite Le temps n’est qu’un agresseur L’amour est un guérisseur Dans notre étendue étroite
Comme un cadeau du présent Qui devient la destinée Généreuse spontanée -Loin du jour agonisant De ce soleil médisant- Avec charme dessinée…
Comme un cadeau pour demain Qui s’offre avec innocence Transcendant l’évanescence Qui sans faire le malin Mais d’un espoir cristallin Défait notre réticence…