Entre les flux et reflux De tous nos vagues à l’âme -Loin des regards superflus Que le quotidien déclame- Les mots viennent se nicher Dans l’écume d’une lame Ils ne savent pas tricher…
Sur une plage d’octobre C’est le passé qui s’écrit Dans un style toujours sobre Dans un silencieux cri La mer abreuve la plage De pleurs nus qui sans abri Indéfiniment surnagent…
Ils battaient un pavillon Aux couleurs luxuriantes Tout petit échantillon De ces heures souriantes Voguant sous un beau ciel bleu Et sur des eaux bienveillantes Ignorant le désaveu…
Mais pourtant une tempête Eut raison de ce vaisseau Sa beauté vite défaite Pérît lors de cet assaut Quelques débris se devinent D’hier ils sont comme un sceau Où le présent s’imagine…