Le temps tout doucement de ses armes amères D’un sourire figé drape d’anonymat Toutes nos vanités se révèlent sommaires La froideur de la terre est l’ultime climat Qui sait avoir raison des soleils éphémères…
Le temps tout doucement tait la célébrité Le vague souvenir d’une ancienne gloire Est sous les projecteurs de cette obscurité Qui rampe envahissant le cœur et la mémoire Idem pour la beauté cruelle autorité…
Le temps tout doucement se montre incorrigible Il lamine il érode il est vain de lutter Son manteau toujours est drapage irréversible Habillant les égos qu’il aime chahuter D’un humour corrosif cynique irrépressible…
Le temps tout doucement Vient nous ouvrir sa porte Aucun renoncement Le désir qui l’importe Est notre évincement Désir qui nous escorte Dès le commencement…