La vie est végétale et petits pointillés En autogestion de tout elle s’occupe Mais par l’illusion parfois elle nous dupe Dans son cycle infernal aux malheurs maquillés…
La tête hors de l’eau nous parvenons à vivre Entre divers sommeils le faisant par à-coups Nous vidons la bouteille en râles casse-cous En traitant de fléau la clé qui nous délivre…
Juste un peu de ‘bonheur’ cela n’est pas si mal Dans le compte-à-rebours qui tous nous jette à terre Vite la mort accourt elle nous fera taire Sortant de sa torpeur le pauvre homme animal…
L’être est son cannibale au cœur de sa folie Entre ses coups de poings entre ses coups de sang Entre ses coups de reins c’est un couac agaçant Oubliant le vital lui-même il se spolie…
Que devient l’idéal où sont ses coups de cœur Sa générosité serait toute fanée Que naisse la beauté qu’elle soit obstinée Qu’elle soit récital à l’exquise saveur…