Mille-quatre-cent-quarante Un tel nombre n’est pas rien Si par exemple on le trouve Au creux d’un album photos C’est un bel assortiment Qui peut couvrir une vie Longue et même bien remplie Alors effectivement Les souvenirs mementos Sans voir le brouillard qui couve Jouent un dark-blues qui provient De ces hier qui nous hantent…
Mais ce nombre au cinéma (Vingt-quatre images/ secondes) Nous donne un film plus que court D’une petite minute Que Chronos vite transmute En voyage sans retour En reliques moribondes Tombant dans l’anonymat…
Un craquement d’allumette Vif énergique mais bref Voilà ce qu’est l’existence Mirage sans importance Pour un demain sans relief Au ‘toujours’ bien malhonnête…
Un petit clip vidéo Un slogan publicitaire -Au futur rudimentaire- N’allant que peu très très haut...