La chaleur de la chair la douceur de la peau Ce tout chante l’amour tout autant que l’ivresse Qui transcende la mort loin du temps Gestapo Qui va qui nous poursuit qui nous traque sans cesse…
Juste un peu jeter l’ancre au creux de cet ailleurs Où la courbe d’un sein la courbe d’une hanche D’un trouble indéfini balayent les frayeurs -Splendide est cet azur quand la candeur s’y penche-…
Juste dans ce grand-huit dans ce bel abandon Oublier que demain saura d’un vent adverse D’un destin sans appel trucider Cupidon Sous son souffle éternel c’est tout qui se disperse...
…
La chaleur de ta peau la douceur de ta chair Ce tout chante l’amour autant qu’il s’y professe Quand la petite mort comme un présent offert Sait honorer la Vie alors vue en princesse…
Nota : ce poème a été publié dans le n° 25 (4ème trimestre 2023) de la revue "Art et Vers" (Cameroun).