Que souffle le vent de l’intemporel Plus fort que la mode et son labyrinthe Qu’il soit un refuge où le naturel Chasse tout le vain -douloureuse absinthe- Trop souvent noyé dans du culturel…
Ancré dans son temps qui va puis qui sombre L’être se débat marches de Maslow Ce colin-maillard teinté de pénombre Est là comme un gène un bien triste lot Vue en entonnoir l’inutile encombre…
Paix devant la mer devant l’Everest Paix devant l’enfant devant l’innocence Doux rêve d’Eden quand on est à l’est Paix devant l’Esprit sublime naissance Paix devant Celui qui porte le lest…
Plus fort que le temps par effet transverse Le vrai nous unit dans un même lit Plus fort que l’espace il vient et nous berce Au bal de la vie infini conflit Le final éteint notre controverse…
Je dépose un pleur aux pieds de toux ceux Qui dans l’existence ont connu la haine Ont connu l’amour ont été chanceux Ont été déçus mais la mort est reine Et tous nous aurons un futur osseux…
Devant un berceau devant une tombe L’absolu m’anime et me fait vibrer J’habille de blanc la noire colombe Je vois le réel comme enténébré Quel est ce pourquoi vol qui nous surplombe…