Le long de la ruelle où le soleil est mince Se bâtit notre vie à l’ombre du béton Les rêves arrachés parfois comme à la pince S’éteignent doucement silence de bon ton…
Le long de tous nos jours s’égraine le décompte Mais aucun grain de sable au cœur du sablier N’arrête la machine on vivra tous la honte De vouloir tenir tête au destin meurtrier…
Le long de nos espoirs l’énorme s’amenuise Même l’imaginaire a goût de renfermé A vouloir s’y blottir trop souvent on s’épuise Son miroir nous sourit d’un sourire abimé…
Le long de notre vie Le contraste sévit Le bonheur nous convie Et puis il nous ravit…
Le long de la ruelle ou le soleil est mince A fleuri notre amour en geyser de couleurs D’un claquement de doigts la grisaille il évince D’un clignement de l’œil il trucide nos peurs…
Le long de tous nos jours le bonheur danse et chante Nous tenant par la main nous la serrant très fort Sa muse a ton visage et pour toi il enfante Un avenir serein empreint de réconfort…
Le long de nos espoirs s’évaporent les larmes La nuit est un soleil le jour est un aveu La clarté du matin s’habille de tes charmes Le printemps souriant soudainement te veut…
Le long de notre vie Le contraste sévit Le bonheur nous convie Et puis il nous ravit…
Le long de la ruelle ou le soleil est mince A fleuri notre amour en geyser de couleurs D’un claquement de doigts la grisaille il évince D’un clignement de l’œil il trucide nos peurs…