Même en plein été marcher dans le froid Marcher comme seul même dans la foule Dans un sentiment de grand désarroi Lorsque la mort frappe un monde s’écroule Notre futur va toujours plus étroit…
Des noms inconnus suite d’anonymes Ils se croyaient tous sans doute immortels Les "grands" les "petits" gisent en victimes Et loin dans le temps fondus et pastels S’enlacent leurs os creuset d’homonymes…
Notre devenir est moindre souci Nous évoluons en intérimaires Souvent mis dehors sans aucun merci Les fleurs de concret ne sont que sommaires Le sol de la vie étant endurci…
Faisons que nos pas aillent en sourdine Car il faut savoir que l’orgueil nous ment Le bonheur va vient sautille butine La mort nous verra sans apitoiement Au final la vie est bien anodine…