Un enfant qui se meurt en crépuscule ultime Nous poignardant le cœur redevient ce bébé Au sourire éclatant pour toujours dérobé Ce souvenir chantant que la noirceur sublime…
Mais qui peut ressentir cette douleur intime Qui vient m’anéantir par un futur détruit Son indocile cri me ronge sans un bruit Feu jamais circonscrit le vent toujours l’anime…
D’un coup je me sens vieux comme coupé de tout Abattu furieux son ombre vit partout Pourquoi donc exister le vide m’interroge…
Mais si l’éternité percevait mon amour Il deviendrait plus fort que peut l’être l’horloge Je donnerais alors tout pour vivre ce jour…