Le blues au réveil le blues à midi Le blues au coucher le blues se cramponne Il le fait parfois au sein d’un non-dit Et puis quelquefois d’un spleen qui rayonne…
Pourquoi cet état qui peut le savoir Dans l’étrangeté d’un tel vague à l’âme Le présent semble être un glissant plongeoir Toute une descente obscure s’entame…
La froideur d’un feu brûle l’avenir Par un sentiment d’inappartenance Le goût du futur sait se pervertir Pour se diluer dans une abstinence…
Le blues au réveil le blues en censeur Le blues au coucher le blues en sangsue De quelle onde sombre est-il l’annonceur -Et si Thanatos connaissait l’issue- ?