Se complaît à nous sourire Au creux d’un baume apaisant Elle dispense une ivresse Un éternel placebo Qui face à demain se dresse Qui se veut cicatrisant Mais qui ne saurait s’inscrire
Dans la durabilité
La seule chose qui dure C’est tout le poids de l’après Dans lequel notre espoir sombre Un redoutable fardeau Dont les excès se dénombrent Dans des soucis bien concrets Le pire s’y préfigure
Au sein d’une hostilité
Qui déjà se manifeste Qui chagrine le miroir Qui bien vite se fissure -L’avenir n’est qu’un lambeau- Que rien du tout ne rassure Qui ne saurait concevoir Un tel reflet indigeste…
Cette volatilité
Suit un sombre métronome Oublié dans un déni Disciple d’en avant toute -Qui s’offre comme un cadeau- Qu’un leurre sans cesse shoote Transcendé d’un gentil nid Que l’on aime et qui se nomme