Dans l’ombre de la mort la vie aime grandir Aime à s’épanouir -prétextant l’ignorance- D’un innocent regard elle aime resplendir Elle sourit puis rit sans manquer d’assurance Elle brille elle chante elle aime s’étourdir…
Dans l’ombre d’un peut-être où notre certain pousse Où nous allons tout-schuss tous nous nous construisons Séduits par la jeunesse et sa belle frimousse Nous allons décidés vers de grands horizons Sous un air vif et frais l’existence est si douce…
Dans l’ombre de son moi de son propre regard Oubliant le brouillard fleurit la certitude Mais tout notre futur un jour devient ringard Un jour tout notre neuf tombe en désuétude Le temps dans son mépris se moque sans égard…
Dans l’ombre d’un regret toujours tout se termine Fini de faire mine et de fanfaronner Car notre destinée est vaine et anodine Fini le verbe haut fini de claironner L’agréable festin n’était qu’une famine…