En face d’un fusil d’un doigt sur la gâchette La vie est sans valeur elle n’est qu’un détail Et livrée à la mort qui toujours nous rackette Elle se mute alors en trop court crédit-bail…
En dessous d’un avion prêt à lâcher sa bombe Que valent tous nos biens ces fleurs de vanité Puissions-nous échapper avant qu’elle ne tombe Elle frappe en aveugle avec brutalité…
En face de lui-même et d’un sort misérable L’homme qui se regarde est disons démuni Il se croyait puissant il n’est que vulnérable Il se sent seul et nu le crime est impuni…
En dessous d’un destin qui toujours persévère L’homme n’est rien du tout qu’une chair à canon Les choses sont ainsi dure et dure la guerre Ares déterminé chouchoute son renom…
Nota : ce poème a été publié dans le n° 192 (septembre 2023) de la revue FLORILÈGE.