Dans l’écho de sa beauté La Nature serait sage Nous délivrant un message Qu’il nous faudrait écouter Pour en faire un bon usage Sans le mettre de côté…
Ce discours n’est que foutaise De Bisounours sans raison Ayant pour seul horizon Un brouillard toujours à l’aise Pour masquer la trahison De cette illusoire thèse…
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La nature est cruauté La nature n’est pas belle C’est Thanatos qu’elle appelle Il vient nous documenter D’une sombre ribambelle Incluant l’humanité…
Fait générateur : remarquable reportage diffusé le 25 décembre 2019 sur Arté : « La loi du lion. Filmée sur six années, la saga exceptionnelle de trois familles de lions dans le somptueux parc de Ruaha, en Tanzanie. Réalisation : Owen Prümm ». On y voit (épisode 2) une jeune lionne torturée par une autre plus âgée. Elle en mourra… Son crime ? Etre venue chasser sur un territoire qui n’était pas le sien. Et je me suis souvenu de la défense de Goering au Nuremberg qui rapidement passa en revue l’histoire de l’humanité qui chante les vainqueurs et -titre de ce poème- le malheur des vaincus (aux américains présents il rappela le sort des Indiens).