C’est au vent que tout va l’avenir en bourrasques Rit de notre aujourd’hui comme de ses souhaits Les multiples ‘Toujours !’ -de chimériques masques Posés sur des bobards- sont vites désuets...
Le mensonge se moque en instants immobiles Il s’amuse avec nous à côté des tic-tac Qui sans se reposer -discrets mais volubiles- Font que notre bonheur se transforme en ressac…
Dans un étonnement la belle symphonie Un beau matin dénote en face du miroir Nous voyons le reflet d’une photo jaunie Qui demeure impassible et ne sait s’émouvoir…
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C’est au vent que tout va nos beaux jadis y roulent Fuyant vers l’horizon qui s’annonce couvert Ils seront tous défaits dans le temps qui s’écoule -Vite meurt notre avril vite vient notre hiver-...