La fadeur d’un ciel bleu s’étend désespérante Monotone ennuyeuse emplissant l’horizon C’est une vaste plaine insipide et navrante La tristesse en écho semble au diapason…
C’est juste l’opposé lorsque gronde l’orage Par nombre de couleurs les cieux sont agités Un parfum se répand le terne fait naufrage Les sens sont à l’affut nullement dépités…
L’être se sent vivant tout comme la nature Il marche sur un fil il se sent tout petit Il se sent important pris dans une aventure Dans tout un tourbillon -curieux ressenti-…
L’être est aussi cela dans son contradictoire Il a besoin de sûr de rêve d’illusoire Il sait aimer le jour il sait aimer la nuit Il a besoin de calme il a besoin de bruit Il se montre sévère il cherche un exutoire Il aime le ciel bleu sa douceur sans histoire Il aime la grisaille en un sombre aujourd’hui Tout est dans son regard qui n’est jamais fortuit…