Imperceptiblement doucement je m’enfonce La spirale m’aspire et lentement je pars Je dormirai bientôt disparu des radars Acteur d’un mauvais film privé de bande-annonce…
Imperceptiblement tous ainsi nous glissons La mort est comme un chat tapi là qui ronronne Mais qui dort d’un seul œil et qui nous espionne Il bondira soudain pour nos derniers frissons…
Imperceptiblement sourit le cimetière Il nous réserve au chaud cet endroit bien au froid Qui loin de nos grandeurs saura n’être qu’étroit Montrant la vanité de la pensée altière…
Imperceptiblement c’est tout qui fout le camp C’est le vent de l’oubli qui vers demain nous pousse… Sourire de l’enfant qui gentiment dit « pouce »… Puisse-t-il être heureux… Mais cela jusqu’à quand…