Au commencement l’Autre se présente Habillé de rêve idéalisé Il sera soleil qu’il pleuve ou qu’il vente Ni concurrencé ni rivalisé Pour toujours clarté chère bienfaisante…
Puis tout doucement le fantasme meurt L’illusion part le clair se dilue Avec des éclats ou même sans heurt Dans le quotidien le futur s’englue Le pur escompté reste une rumeur…
Mais finalement c’est l’amour qui reste Dans la nudité de tous les défauts Sont les qualités le temps nous déleste De nos espoirs vains mis en porte-à-faux Reste le certain qui ne se conteste…