Le temps n’est pas fixé d’une simple photo Car avec un cliché c’est l’instant qui s’éloigne Souvenir d’un présent parti beaucoup trop tôt Son aspect décalé devant tous en témoigne…
Il fuit comme il s’esquive à l’allure des jours A l’allure des mois puis celle des années Qu’importent les regrets qu’importent les discours Car les photos d’hier ont les rides tannées…
Le réel est le fixe immuable univers Qu’importe le visible il est centre d’un monde Un magique regard dispense des concerts Où vivent ces hier notre esprit surabonde…
Regardez ce vieux couple allant main dans la main C’est comme un premier jour leurs photos sont jaunies -Alors qu’il va toujours dans le même refrain- C’est donc qu’elles ne sont que des cris d’agonies…