Deux trois souvenirs pour deux trois personnes Voilà ce qui reste après Le départ Ils parlent encore avant d’être aphones -Disparition plus d’écho radar- Fictif monument fragiles colonnes Le temps sait tout mettre au fond d’un placard…
Où s’en vont-ils donc -pauvre Lamartine- Ces gentils ‘objets’ qui par nous vivaient A l’anonymat Chronos les destine Sous son vent puissant ils sont un duvet…
Un monde s’écroule Lorsque l’on s’en va L’éternelle houle Eteint tout vivat…