La vie un jour prochain retournera sa veste Tel est le lot commun là naître là mourir Au final elle enseigne à devenir modeste La plus belle des fleurs finit par se flétrir Celui-ci le concède et cet autre proteste…
Au temps de mon déclin j’aimerais radoter Que ma vague cervelle efface le futile Et tout le superflu que j’ai su dorloter Car en définitive il se montre inutile C’est un point positif s’il se retrouve ôté…
Par contre qu’elle garde -aussi qu’elle chérisse- La trame de la vie au cœur de ma psyché Pour la faire fleurir sans aucune avarice Que toujours mon esprit sache la dénicher Je parle de l’amour sa pierre fondatrice…
Ne jamais oublier le sens du verbe aimer Pouvoir toujours frémir en voyant ton visage Et qu’au fond de mon cœur il puisse ainsi germer Afin de me conduire au terme de mon âge… Qu’un sentiment d’amour vienne pour m’embaumer