Un ectoplasme errant perdu loin de chez lui Un pauvre guitariste à l’instrument sans corde Un amnésique absent pour qui tout est fortuit Un courageux marin que l’océan saborde Voilà ce que je suis tout seul dans mon ennui…
J’hiberne loin de toi c’est par toi que j’existe Ton regard est miroir image du réel Loin de ma nostalgie au soleil passéiste Je vis par ta présence -énergisant cocktail- Aujourd’hui devient beau sans abandon laxiste…
Je ne suis plus chimère et c’est à pleins poumons Qu’enfin je Te respire en m’ouvrant à la vie Nous gambadons tous deux par vaux comme par monts Amour diapason douce polyphonie C’est d’un cri de bonheur que nous nous exclamons…