Une rage dévorante, emplie mon sombre esprit. Une douleur accablante m'annonce que c'est fini. Ô oiseau frêle et leste de mon cruel destin, Pourquoi faut-il sans cesse que tu reviennes ainsi Et que tu me molestes de ton infâme main Quand je retrouve enfin un vrai sens à ma vie?
Coup de poignard cinglant enfoncé dans mon coeur, Un air irrespirable et je crois que j'ai peur, Solitude sans fin à jamais destinée, Tout se mélange en moi, je ne peux les dissocier.
Il y aura peut être un beau matin de pluie Une lumière aveuglante à travers les nuages, Les nuages menaçant composant mon esprit, Pour que je puisse aussi achever cet ouvrage Cruel mais réaliste que l'on appelle la vie.